Voir aussi sur le net les précédentes rencontres entre les Descendants del Tio Enrique : Quimper, ... le mardi 1er mars 2011 Brest, ... le mercredi 2 mars 2011 Plouhinec, ... le jeudi 3 mars 2011 Famille Colin. La branche chilienne découvre le Cap Jeudi matin, la mairie de Plouhinec a été le théâtre de retrouvailles pour le moins émouvantes... Les descendants de la famille Colin dont le berceau est Plouhinec, ont retrouvé leurs « cousins », issus de la branche qui a émigré à Santiago du Chili.
les recherches de Kévin couronnées de succès en janvier 2006 à Santiago du Chili.
le premier séjour au Chili de Françoise et Claude en février 2007.
le repas de famille partagé le 25 décembre 2008 à Quintero .
les rencontres de noêl 2010 tant à Santiago qu’à Quintero .
Un article publié dans Le Télégramme du 06 mars 2011
Une saga familiale peu ordinaire que raconte Françoise Morizur, dont le grand-père Joseph Colin, était l’un des six enfants (trois filles et trois garçons) du couple formé par Jacques Colin et de Marguerite Le Gall. C’est l’un des frères de Joseph, Henri qui, en 1914, après le Petit Séminaire de Pont-Croix part en Belgique avec la congrégation des Frères Maristes, et à leur suite, embarque pour le Chili.
À Santiago, il rencontre Ceferina Guterriez, exilée espagnole, avecl laquelle il se marie en 1922, et ont deux enfants, Maria-Inès née en 1923 (décédée en 2009) et Enrique, né en 1926 qui réside toujours à Santiago. Henri Colin ne reviendra jamais en France. Au Chili, il est professeur de français dans des lycées dirigés par Don Bosco.... Régulièrement, il donne des nouvelles, envoie des photos, cette correspondance est activée par l’une de ses soeurs Anna, qui lui expédie, de Plouhinec, de nombreux colis car la vie est difficile au Chili... Le lien s’étiole avec le décès, en 1962, d’Henri Colin « Le décès d’Henri Colin marque la fin de la correspondance et la famille du Chili entre dans la légende », souligne Françoise Morizur.
Une nouvelle génération
En 2006, Kevin Morizur, fils de Françoise se rend au Chili pour son travail. À tout hasard, il s’est muni d’une photo, un portrait de Maria-Inès, âgée de trois ans, cousine de sa grand-mère et se rend à la dernière adresse indiquée par Henri Colin à Santiago. Là, il rencontre un jeune homme quelque peu interloqué, qui lui déclare qu’il s’agit bien de sa grand-mère. Ce dernier lui fera rencontrer toute la famille réunie à Quintro, près de Valparaiso. À dater de cette rencontre, les contacts se rétablissent. Maria-Inès Colin est alors âgée de 84 ans, lorsque Françoise Morizur la rencontre à Santiago. « Elle ne parle pas le français, son père Henri n’a jamais souhaité que ses enfants, ni ses petits-enfants apprennent sa langue maternelle ».
« Petite poupée »
Maria-Inès connaissait Plouhinec par les récits de son père, cité qu’elle se représentait aussi grande que Santiago. Son père l’appelait « petite poupée », ce sont les seuls mots de français qu’elle connaisse. Jusqu’à sa mort, son père Henri, le 14juillet chantait La Marseillaise et s’isolait pour pleurer... un souvenir poignant. Plouhinec a reçu son arrière-petite-fille Maria-José, accompagnée de son époux et de sa fille âgée de 3 ans, pour une belle photo de famille officielle, entourés notamment par les cousines de la grand-mère de Maria-José, Mmes Monique Briant, Michelle Cabillic, Célestine Rogel.