Sachant que l’Oncle Jacques voyageait en Bretagne pour des raisons professionnelles, j’avais fait part à notre cousin Jean Raymond meunier du Moulin Fondu de Noisy le Sec de nos folles envies d’enfin faire sa connaissance.
> Le vendredi vingt-trois neuf deux mille cinq à 6h03,
muni des coordonnées téléphoniques nécessaires, je me fendis donc d’un lapidaire mini message SMS lui disant :
Bonjourbonsoir Jacques,
je suis Claude .
Peut on parler 1 heure ce samedi au Fourneau de Brest ?
Pour être bien sûr qu’il me reconnaisse, j’ajoutais
l’une des phrases que l’Oncle Jacques répète au Monde Entier depuis que je suis tout petit ("pour faire le jeu des Grands") :
"Je ne vis pas ma vie ...
je la rêve "
> Vendredi 23 septembre, 21h37 ,
le portable sonne ...
"Allo , c’est Jacques.
Je veux voir Le Fourneau de Brest "
Aucun doute possible, c’était bien l’Oncle Jacques
Avec cette voix qui me berce et me fait rêver depuis des dizaines d’années,
Quand tu l’as au bout du fil de ton telephone sans fil,
elle te file une telle poussée d’adrénaline qu’immédiatement, tu te mets à te raconter des histoires .
Se raconter des histoires ?
Avec Françoise, Michèle et une bande de copains rencontrés au régiment,
on s’est inventé un lieu de fabrique d’imaginaire et de Grains de folie, un fourneau pas un frigo ...
Et puis, depuis 6 mois,
dans le salon de chez Francoise et moi,
y a un moulin sur la télé
"un moulin qui ne moud plus rien,
et une télé qui sert à tout sauf à rêver" :
Un moulin ?
Oui, le moulin que ma Grand Mere Kerhuon faisait tourner dans la cuisine de Grand Mere Anne quand elle voulait , pour le "Quatre heures, se fabriquer un bon café ". Le même type de moulin qui inspire le frangin Jérôme pour raconter ses histoires aux quatre coins des foires.
> Vendredi 23 septembre, 21h37 et 8 minutes plus tard :
L’Oncle Jacques est retenu le samedi soir de l’autre cote du pont pour chanter publiquement Douce France et les souvenirs merveilleux qui reviennent à sa mémoire.
Nous convenons donc d’un rendez vous dominical :
> Dimanche 25 septembre, par un soleil radieux
11h11, accompagné d’un ancien pote de régiment, je prends ’Oncle Jacques à ton hotel, mais la prochaine fois , viens manger et dormir à la maison ! 11h11, c’est une belle heure, la journée promet d’être belle
"Comment ne pas perdre la tête ..."
Tombés d’en haut comme deux p’tits couteaux,
Sans oublier, ni le sel ni le poivre
les huitres,
et le Premier Ministre.
[Jurant de r’moudre à l’endroit,
la famille du Moulin à noix
En chantant la vie à la voix
qu’il est bon de rire parfois,
Qu’il est bon de rire par foi !
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Ce qui avait été dit au Fourneau se devait d’être fait ...
Le vendredi 21 octobre 2005, 13H33, invités par René Marion,
mettions le cap sur Cognac pour remettre Le Moulin à café de Tante Anne entre les bonnes mains de l’Oncle Jacques et du Frangin Jérôme 2 Rien Merci !
La suite par ici ...
................................... photos Eileen Lena // Nicolas Duport/ Kevin et Claude !
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